L’ours brun

L’ours brun

Les Pyrénées Ariégeoises, avec le Val d’Aran et le Comminges, abritent à ce jour une trentaine d’ours bruns. Ils sont tous issus du programme de réintroduction mené par l’État pour éviter l’extinction de la population relictuelle d’ours dans les Pyrénées, un animal emblématique du massif.

Ainsi, en 1996 puis en 2006, un total de huit ours prélevés en Slovénie ont été relâchés en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées.

L’ours est un animal forestier. L’hiver, il hiberne dans une tanière située dans des secteurs sauvages, difficiles d’accès. C’est la période au cours de laquelle les femelles mettent au monde un à trois oursons. Le printemps est la période du rut. Les ours mâles parcourent ainsi de très grandes distances pour tenter de se reproduire avec les femelles. Durant l’été puis l’automne, l’ours parcourt son territoire en fonction des ressources alimentaires disponibles.

C’est un animal herbivore à 80 % : il se nourrit majoritairement d’herbes, de bulbes et de fruits (myrtilles, glands, faines, etc.). Mais il a aussi besoin de nourriture carnée. Il mange donc beaucoup d’insectes, de charognes, et il peut chasser des ongulés. Il attaque aussi régulièrement le bétail en estives tuant chaque année entre 150 et 200 brebis sur le versant français des Pyrénées.

L’ours génère donc des contraintes sur certaines activités traditionnelles comme le pastoralisme, activité emblématique des Pyrénées Ariégeoises. C’est pourquoi la cohabitation entre l’homme et l’ours est difficile.

Dans la nature, voir un ours est rarissime car c’est un animal discret qui évite l’homme. Sa force physique peut le rendre dangereux, comme tout animal sauvage de grande taille (cerf, sanglier…), lorsqu’il est surpris ou se sent menacé. Prenez connaissance des recommandations sur la conduite à tenir en cas de rencontre à courte distance avec un ours dans la plaquette réalisée par la DREAL.

Pour plus d’information sur l’ours dans les Pyrénées, consultez le site de l’ONCFS.