L’alimentation dans le Parc

Le Projet Alimentaire de territoire (PAT) du Parc labélisé

Le PNR travaille depuis 2018 à la mise en œuvre d’un projet alimentaire de territoire (PAT), qui a été labélisé en 202.

L’objectif d’un PAT est de permettre la concertation de l’ensemble des acteurs de la filière agro-alimentaire : les agriculteurs, les artisans de bouche, les commerces et autres lieux de vente, les restaurateurs, les consommateurs, etc.

Cela doit permettre de mener des actions cohérentes et qui répondent aux besoins de l’ensemble de la filière

 

1. En 2039, une alimentation bio et locale pour tous.

Pour l’écriture de la nouvelle Charte du Parc, l’objectif est ambitieux puisqu’il vise l’autonomie alimentaire en produits biologique du territoire. Cet objectif a été proposé par une commission d’élus réunie autour des questions alimentaires et agricoles.

Le Parc veut permettre à tous ses habitants, quelle que soit leur situation sociale et géographique, d’accéder à une alimentation locale de qualité, qui préserve la qualité de l’environnement, la santé, les paysages et qui soit vectrice de développement économique pour l’ensemble des acteurs : producteurs, artisans, commerçants, restaurateurs, etc.

2. Quelques exemples d’actions et de projets pour une alimentation locale et qui respecte la nature

De nombreuses actions ont déjà été menées avec les partenaires (Bio Ariège Garonne, la Chambre d’Agriculture de l’Ariège, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, la Chambre de Commerce’ et d’Industrie, le SMETOM, la Communauté de communes du Couserans, les communes, la Caisse d’Allocations Familiales, etc.) :

  • Des défis Foyers à alimentation positive pour permettre à tous, y compris les foyers économiquement défavorisés, de consommer plus de produits bio et locaux sans augmenter leur budget
  • Une action Gourmet bag avec 32 restaurateurs du territoire pour réduire le gaspillage alimentaire
  • Un accompagnement de collectivités pour augmenter la part de produits biologiques et locaux dans la restauration collective (cantines scolaires, maisons de retraites, etc.)
  • La réalisation d’une Toile Alimentaire, un diagnostic qui permet de voir comment s’approvisionne les agriculteurs et comment ils vendent leurs produits. L’enquête a aussi porté sur la logistique, les ateliers de transformation et la gestion des déchets
  • Des réunions de concertation ont été organisées avec les différents acteurs du système agroalimentaire, pour faire émerger les grands enjeux du territoire en matière d’alimentation. Vous pouvez consulter les documents de restitution ci-dessous

3. Les projets en cours et à venir

  • Le Parc souhaite associer le plus grand nombre d’acteurs de l’agroalimentaire ainsi que des consommateurs à la réflexion autour de la définition des objectifs et des actions à mener en matière d’alimentation. Il veut mettre en place une gouvernance alimentaire élargie.
  • La question de l’accès aux terres agricoles pour des nouveaux agriculteurs qui souhaitent s’installer avec des productions respectueuses de l’environnement est importante. Les communes peuvent faciliter cet accès de multiples façons, et le Parc souhaite les y aider. Il proposera son aide technique aux communes qui souhaitent mettre en œuvre des jardins partagés pour leurs habitants.
  • Le Parc et ses partenaires accompagneront également les communes ou communautés de communes qui souhaitent augmenter la part de produits bio et locaux dans la restauration collective (cantines scolaires, maisons de retraite, etc.) 
  • Une méthodologie sera testée avec le projet de recherche participative Hmm lab mené avec l’INRAE, l’ISTHIA, Bio Ariège Garonne et l’association Les Biches Volantes (éducation populaire). Il s’agit d’expérimenter une méthodologie living lab sous forme de Défis menés sur le modèle des Défis Familles à alimentation positive. Cette méthodologie comprend la constitution d’un groupe projet intégrant l’ensemble des acteurs et usagers. Ce groupe participe à la définition des objectifs et au choix des modules d’accompagnement proposés. Des diagnostics individuels sont réalisés, des temps de suivis individuels et des temps collectifs, ainsi que des temps de formation sont organisés, l’évolution des pratiques est évaluée.
  • Le Parc mettra son ingénierie au service des porteurs de projets (associations, communes) pour accompagner la structuration de projets de boutiques de producteurs, création de marchés, etc. Un schéma territorial sera élaboré afin de donner une visibilité de l’existant et des projets en cours et assurer une complémentarité et une cohérence territoriale.

Les projets en lien avec l’alimentation ont été financés par la DRAAF et la Région Occitanie, l’ADEME, et l’Etat via le plan de relance France Relance